Face à l’annonce d’un handicap, le temps semble souvent vouloir s’arrêter. Pendant longtemps, les personnes en situation de déficience intellectuelle étaient d’ailleurs considérées comme de grands enfants. Par la reconnaissance de plus en plus large des droits fondamentaux (droit de la personne à la participation citoyenne : à la scolarité, à la sexualité, au travail, à la parentalité, à une fin de vie digne, …), le regard de la société a heureusement changé.
Toute personne, quelle que soit l’importance de son handicap, a le droit d’être respectée dans son intégrité et dans les choix qu’elle peut porter. L’application de la convention de l’ONU était le thème central du précédent congrès de l’Association Internationale de Recherche scientifique en faveur des personnes handicapées mentales à Genève. Il avait mis en avant des changements importants de pratiques où la personne devient actrice de son projet de vie. Ce XVème congrès veut mettre en lumière le respect de ces droits pour chaque étape de la vie avec ces questions concrètes : Comment accompagner au mieux chaque personne dans ses transitions existentielles ? Comment la qualité de vie de la personne peut être assurée à chaque instant dans le respect des différents droits :
– Le droit à la vie
– le droit d’être accueilli dans les lieux d’accueil de la petite enfance
– Le droit à la scolarité
– Le droit à la vie affective et sexuelle
– Le droit à l’autodétermination et à la participation sociale
– Le droit à la dignité jusqu’à la fin de sa vie.
Autour de chaque étape importante de l’existence, 4 jours de webinaires organisés par les délégations suisse, belgo-luxembourgeoise, québécoise et française de l’AIRHM permettront de diffuser les derniers travaux de recherche en matière de déficience intellectuelle.
Un panel international d’intervenants partagera leurs connaissances et suscitera de nouvelles pistes de réflexion avec cet objectif ultime : ACCOMPAGNER LA TRANSITION TOUT AU LONG DE LA VIE ?